Pour joindre Stéphan Daigle

PRÉAMBULE

Comme nombre d'artistes, au fil des années, ma pratique artistique a emprunté différents sentiers qui se sont enrichis mutuellement. Ce blogue me permet de présenter au public mes différentes recherches tout en m'offrant la possibilité d'un regard critique sur mon cheminement.


Je vous invite à me faire part de vos commentaires par courriel à daiglestephan@gmail.com

si l'envie vous en prend. Je serai heureux d'y répondre si vous m'y invitez.


Je vous invite aussi à venir voir mon tout nouveau site Internet au

www.art-stephan-daigle.com


Stéphan Daigle

vendredi 31 octobre 2008

Marie-Claire Blais sur Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle


Illustration de Annouchka et Stéphan Daigle tirée du livre
The Birdman chez Tundra Book en 2006

À propos de L'ESPRIT DE L'OISEAU ou ICARE DEVIENT PHÉNIX
(Allocution de l'auteur pour le vernissage de l'exposition)

L'Esprit de l'Oiseau, Icare devient Phénix, le titre de cette exposition d'Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle, est la merveilleuse découverte et invention de ces deux grands artistes, de réputation internationale, mais qui ne vivent que pour leur art, modestement, et presque en secret, dans leurs ateliers où s'unissent dans une exploration créatrice sans relâche, leurs sensibilités modernes, ouvertes à tous les mondes symboliques, et allégories, comme on le voit dans ces tableaux de Stéphan Daigle, des cerfs, des chevaux, dans des forêts encore intactes, lesquels sont inspirés par l'art autochtone, ou ce fascinant esprit de l'oiseau que peint Annouchka Gravel, représentant la solitude de l'esprit s'élevant vers la lumière, dans une danse de feu très contemporaine, ces deux artistes, dans le choix des multiples variations de leur art nous offrent une extraordinaire vision de leur univers intérieur hanté par les préoccupations de la survie de notre Terre.

Marie-Claire Blais

L'Esprit de l'Oiseau ou Icare devient Phénix



Le Centre d’exposition de Repentigny présente

L'ESPRIT DE L'OISEAU / Icare devient Phénix
de Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle
du 8 novembre au 7 décembre 2008

– Le Centre d’exposition de Repentigny présente, du 8 novembre au 7 décembre 2008, "L’Esprit de l’Oiseau : Icare devient Phénix" des peintres et illustrateurs Annouchka Gravel Galouchko et Stéphan Daigle.

Cette rétrospective retrace le parcours artistique individuel et collectif de ces deux créateurs québécois, récipiendaires de plusieurs prix nationaux et internationaux. La présidence d’honneur de cet événement a été confiée à l’écrivaine Marie-Claire Blais, figure de premier plan de notre littérature nationale tant au Québec qu’à l’étranger.

L’esprit de l’oiseau : Icare devient Phénix est une invitation à entrer dans l’univers de Annouchka Gravel Galouchko et de Stéphan Daigle et partager ainsi leur « quête commune de liberté de conscience, ou plutôt de libération par la conscience. » L’oiseau étant un thème majeur dans leurs créations, les peintures, les illustrations, les gouaches et les marionnettes qui composent cette exposition transportent le visiteur à travers une odyssée visuelle tout en couleurs qui appelle à la réflexion.

Ayant fait ses apprentissages au sein d’une famille aimante et curieuse et par le biais de nombreux séjours à l’étranger qui lui auront permis d’aller à la rencontre de peuples et de cultures empreints d’exotisme et de mystères, Annouchka Gravel Galouchko crée en toute liberté. De sa démarche artistique, l’artiste nous dit : « Les textes que j’illustre fourmillent de symboles. Ceux-ci sont également un matériau puissant appartenant à l’inconscient collectif. Je désire que mes contes et mes images, tant par leur contenu symbolique qu’artistique, s’adressent aux adultes autant qu’aux enfants. » L’écrivaine Marie-Claire Blais a su révéler avec transcendance le contenu iconographique de ces œuvres en disant : «..., nous sommes éblouis de féeriques images et de sortilèges de ce monde renversé sous le trait brûlant des couleurs du peintre qui raconte une histoire. »

Quiconque fréquente le monde de l’imprimé sait reconnaître le travail unique de
Stéphan Daigle qui a su se distinguer de ses collègues en développant un univers pictural qui questionne le regardeur et l’amène à réfléchir sur le sens de la vie et ses finalités. Sa collaboration soutenue auprès de diverses sociétés et entreprises, maisons d’édition et revues tant au niveau national qu’international, fait de ce créateur une référence dans le domaine de l’illustration au Québec. Selon lui, « certains voient la beauté dans les oppositions, les conflits. Ils y trouvent le carburant qui alimente leurs pensées. J’aurais plutôt tendance à chercher le point commun qui réunit et harmonise les contraires, les différences. Mon art tente, d’une façon générale, de faire des ponts symboliques, nouménaux entre les choses conceptualisées, entre les mondes pensés. »

Le vernissage se déroulera le dimanche 9 novembre 2008, à 14 h.

Le Centre d’exposition de Repentigny est situé au 3, place d’Évry, adjacent à la Bibliothèque municipale et est ouvert gratuitement au public le mercredi, de 9 h à 12 h, de 13 h à 17 h et de 19 h à 21 h; le jeudi, de 13 h à 17 h et de 19 h à 21 h; le vendredi, de 9 h à 12 h et de 13 h à 17; le samedi et le dimanche de 13 h à 17 h.

Tous les détails de l’événement sont disponibles sur le site Internet de la Ville de Repentigny, au www.ville.repentigny.qc.ca/expositions ou sur la ligne info-ARTS, au (450) 470-ARTS (2787).

Pour en connaître davantage sur le travail de Annouchka Gravel Galouchko et de Stéphan Daigle, nous vous invitons à consulter les sites web suivants :

http://annouchkagravelgalouchko.blogspot.com
www.stephandaigle.com
www.illustrationquebec.com/stephandaigle
http://stephandaigle.blogspot.com

Source : Ville de Repentigny, Service des communications, 450 470-3001, poste 3144.





The Repentigny Exhibition Centre presents

BIRD SPIRIT Icarus begets the Phoenix
by Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle
from November 8 th to December 7th, 2008


Repentigny, Tuesday, October 28 th, 2008 – The Repentigny Exhibition Centre presents from November 8 th to December 7th, 2008,
L’Esprit de l’Oiseau : Icare devient Phénix (Bird Spirit: Icarus begets the Phoenix)
by painters/illustrators Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle.

This retrospective traces the artistic path taken individually and jointly by these two Quebec creative artists who have received several national and international achievement awards. The Patron of honour of this event is Marie-Claire Blais, a significant contributor to our national literary scene, both within Quebec and abroad.

The exhibition entitled L’esprit de l’oiseau : Icare devient Phénix is an invitation to enter into the universe of Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle and to partake in their "joint quest for freedom of consciousness, or rather, freedom through consciousness." Birds are a major theme in all the creations, paintings, illustrations, posters and puppets that make up this exhibition, and they will carry visitors through a highly colourful and thought-provoking visual odyssey.

Her learning path in a loving and inquiring family setting, as well as her numerous travels abroad that enabled her to interact with peoples and cultures immersed in exoticism and mystery, allows Annouchka Gravel Galouchko to create in complete freedom. Concerning her artistic development, Annouchka commented as follows: "The texts that I choose to illustrate are overflowing with symbols. They are also a powerful medium that belongs to the collective unconscious. I constantly strive for the symbolic and artistic content of my stories and drawings to be meaningful to both adults and children." Writer Marie-Claire Blais was able to summarize with great transcendence the iconographic content of her works as follows: "..., we are totally mesmerized by magical spells and images from the turned-around world created by the flaming colours laid down by a painter who wishes to tell a story."

Anyone that is acquainted with art prints will quickly recognize the unique works of Stéphan Daigle, who has been able to set himself
apart from the rest by creating a pictorial universe that overwhelms the mind of art goers and brings them to reflect upon the meaning of life and final ends. His ongoing artistic involvement with various companies, corporations, publishing houses and magazines on the national and international level has allowed him to become a highly preeminent artist-illustrator in Quebec. According to Stéphan, "some perceive beauty in situations of opposition and conflict. That's how they extract the fuel to feed their thoughts. I'm more inclined to search for the common ground that allows for the union and harmonization of opposites and differences. In my art, I generally try to build symbolic or noumenal bridges between conceptualized items or worlds as we imagine them."

The opening of this exhibition will be held on Sunday, November 9 th, 2008 at 2 p.m.

The Repentigny Exhibition Centre is located at 3 Place d'Évry, next to the Municipal Library, and it is open free of charge to the public on Wednesdays from 9 a.m. to 12 p.m., 1 p.m. to 5 p.m. and 7 p.m. to 9 p.m.; on Thursdays from 1 p.m. to 5 p.m. and 7 p.m. to 9 p.m.; on Fridays from 9 a.m. to 12 p.m. and 1 p.m. to 5 p.m.; and on Saturdays and Sundays from 1 p.m. to 5 p.m.

All the details concerning this event are available on the City of Repentigny website at www.ville.repentigny.qc.ca/expositions or through the info-ARTS hotline at (450) 470 ARTS (2787).

To find out more about the work of Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle, please visit one of the following websites:

http://annouchkagravelgalouchko.blogspot.com
http://www.stephandaigle.com
http://www.illustrationquebec.com/stephandaigle
http://stephandaigle.blogspot.com

Source: City of Repentigny, Department of Communications, 450-470-3001, ext. 3144

mercredi 29 octobre 2008

Tapis magiques / Magic Carpets



Le tapis oriental, par sa beauté et sa complexité, exerce sur moi une grande fascination depuis de très nombreuses années. Déjà, pour l'exposition Le SILENCE DES CHAMBRES D'OR en 1989 à Montréal, j'ai créé une affiche qui s'en inspirait.

J'ai toujours voulu aborder cet univers de beauté pour m'y introduire et réinventer le tapis-jardin à ma manière. Depuis quelque temps, j'explore de nouveau l'univers du tapis-jardin pour en redécouvrir et repenser les formes. Traité comme l'idéal d'un paysage, il devient le thème de l'oeuvre ou un décor végétal pour y mettre en scène une représentation.



The Oriental carpet has facinated me, by its beauty and complexity, since a long time. Already in 1989, I had created a image for an exhibition titled LE SILENCE DES CHAMBRES D'OR inspired by it.

The motif of the geometrical garden came recurently in my work since twenty years. This time, it become the center theme in a series of works and an important element un a variety of other works.

mardi 28 octobre 2008

Za et Lu / Za & Lu



Voici un conte illustré dont j'ai créé l'histoire tout comme les images. Cela fait un moment qu'il est dans mes cartons; et le petit demande, de façon pressante, à naître. Si vous aimez l'esprit et la forme de ce que vous voyez et lisez : n'hésitez pas à en parler autour de vous!

Here is an illustrated story that I have create few years ago. The baby is more then ready to come to life in an album for youngs. If you like what you see and read, pass the word around!



LE TRÉSOR DE ZA ET LU
Stéphan Daigle ©2006

Depuis toujours dans le monde de Za et Lu, courait une légende qui parlait d’un trésor. Un vieux mur, sur lequel étaient gravés d’étranges dessins, semblait le confirmer.

Les Anciens n’avaient jamais démenti la rumeur.

Pourtant personne au village ne cherchait le trésor. Za et Lu n’en revenaient pas. Les adultes à qui ils en parlaient haussaient les épaules et marmonnaient que c’était une légende. D’autres encore disaient que, pour trouver un trésor, il fallait du temps et qu’ils n’en avaient pas.

C’était à n’y rien comprendre.

Comme un trésor est toujours rempli de choses précieuses, Za le cherchait en suivant la piste de ses émotions.

Ce jour-là, elle s’était isolée sur le toit de sa maison flottante. Za écoutait le chant des nualeines qui passaient dans le ciel. Les grands êtres improvisaient de merveilleux chœurs. Chaque fois qu’elle les écoutait chanter, son cœur était en fête. Il n’y avait plus alors que la musique.

Lu, interrompant le concert, arriva dans une toute nouvelle machine volante de son invention. Il avait une imagination débordante et de l’énergie à revendre. Pas un jour ne se passait sans qu’un nouveau projet ne prenne forme.
— J’espère que je ne te dérange pas, dit-il, sachant fort bien ce qu’il en était. Tu viens faire un tour avec moi ?

— Pourquoi interromps-tu le concert des nualeines, pourquoi ne peux-tu attendre? répond Za.

— Cela aurait pu prendre toute la journée, comme je te connais!

— Hum ! répondit-t-elle.

Pour Lu, la chasse au trésor était l’occasion d’une aventure. Il découvrirait, pensait-il, de nouveaux territoires, rencontrerait des animaux étranges, apprendrait de nouvelles coutumes et de nouvelles langues et se ferait certainement de nouveaux amis.

— Écoute Za, tu ne peux pas rester fâchée! Un trésor nous attend !



THE TREASURE OF ZA & LU

By Stéphan Daigle, 2006

As long as anyone could remember in the land of Za and Lu, there had been a legend about a treasure. Strange drawings engraved on an old wall seemed to confirm the legend. The Elders had never denied the rumour, but no one in the village looked for the treasure.

Za and Lu couldn’t get over it. The adults they asked about it just shrugged and muttered that it was only a legend. Others said that it took time to find a treasure, and that they didn’t have any time to spare.

Za and Lu didn’t understand this at all.

A treasure is always filled with precious things, so Za began her hunt by looking for what was most precious to her. That day, she sat by herself on the roof of her floating house, listening to the song of the cloud-whales that flew by in the sky. These huge creatures sang together like a beautiful choir. Whenever Za listened to them sing, she felt happy. There was nothing else but the music.

Lu had an amazing imagination and was always full of ideas. Each day a new idea took shape. His latest invention was a flying machine. Very excited, he arrived at Za’s house driving this new apparatus for the first time. The cloud-whale concert was interrupted!
- I hope I’m not bothering you, he said, knowing very well that he was. Do you want to take a ride with me?
- Why did you interrupt the cloud-whale concert? Couldn’t you wait?
replied Za.
- Knowing you, the concert could take the whole day! Lu retorted
- Hum!, replied Za

Lu had decided that hunting for the treasure was a wonderful excuse for setting out on an adventure. Surely he would discover new lands, meet strange animals and learn new customs and languages. Probably he would make new friends too.
- Listen Za, you can’t stay mad at me! The treasure is waiting for us! He exclaimed.

samedi 18 octobre 2008

DONNEZ! / GIVE!




L'Humanité est un organisme vivant dépendant d'une planète aux ressources limitées. Pour ne pas détruire le système biologique qui nous supporte, chaque être humain doit produire plus qu'il consomme; et cela, encore davantage dans une logique de croissance. Cela veut dire que chaque adulte doit donner sans compter, sans attendre de compensation pour ses efforts. Cela s'applique dans le cadre familial, social et économique sans qu'il existe d'exception.
La Terre a produit un jardin pour nous y faire naître et croître. Nous en sommes, aujourd'hui les jardiniers.
Donner est le sens d'une vie d'adulte! Ce n'est pas qu'une obligation éthique, c'est une nécessité vitale!


Humanity is a living organism dependant of the limited ressources of our planet. To keep alive the biological ecosystem on which we live, every human being should produce more than he consume, should give more than what he takes. This is even more drasticly real when in a growing state. This means that every adult must give whitout calculation, knowing he will have nothing in return. This applied to every aspect of our life : familly, society, business, whitout exception.
Planet Earth had produce a garden to give birth and nurture us. Now, we are the gardeners.
Giving is the meaning of an adult life! This is not only an ethical obligation, it is a vital necessity!

vendredi 17 octobre 2008

L'Arbre / The Tree


Copyrights Images.com & StéphanDaigle


La science nous dit que c’est grâce à l’arbre que la vie animale a pu se développer sur la terre ferme. Sans l’ombre de son feuillage, il aurait été impossible aux animaux aquatiques de quitter leur milieu d’origine.
Dans les cultures amérindiennes, on disait frère loup ou encore sœur outarde parce que l’homme se reconnaissait une parenté et une dépendance avec les autres formes de vie. On y considérait l’homme comme étant une partie du tout à l’égale des autres formes de vie.
Si l'on avait su à quel point l’arbre est le support essentiel au maintient de la vie animée sur terre, je crois qu’on aurait dit père arbre aussi. D'ailleurs peut-être le disait-on chez certains?
Il nous faut, de toute urgence, reprendre conscience de notre fragilité ainsi que de notre dépendance des autres formes de vie sur notre petite planète. Il faut une nouvelle Sainte-Alliance, mais cette fois avec notre planète la Terre et toute sa biodiversité. Cela est une nécessité si nous voulons survivre et prospérer.
Nous avons combattu la nature depuis des siècles comme s’il avait fallu nous imposer à elle. Mais c’est elle qui nous a enfantés et qui nous permet d’expérimenter notre humanité.
L’esprit ne peut dominer la matière, il est Matière. Et la matière ne peut être dominée par l’esprit, car elle est la manifestation de l’Esprit.

Science tell us that whitout trees, there would be no animal life on earth's ground. Whitout his foliage, no aquatic life form would have been able to change there habit and migrate on the ground.
In Native cultures, poeples would say brother wolf or sister owl as if a parenthood existed. They where, maby, saying also father tree?
Urgently, we have to take conscience of our fragile position and dependancy of the entire ecosystem of Earth. It is a necessity, if we want to survive and prosper.
We have been at war with Nature since centuries, as if we had to imposed ourselves on her. But Nature has given birth to Humanity. Earth is the garden where we experiment our humanity.
The mind cannot dominate mater, he is made of it. Mater is Spirit manifested.

mercredi 15 octobre 2008

Le Conteur / The Storyteller

Un conte d'Annouchka Gravel Galouchko
A story by Annouchka Gravel Galouchko




Un projet d'album illustré / An illustrated album project

Commencé en 2001, ce merveilleux projet attend toujours un éditeur. Les illustrations qui l'accompagnent ont été réalisées de façon traditionnelle. Aujourd'hui, avec l'utilisation de la technologie numérique, la réalisation des images complexes que j'avais imaginées devient envisageable sur une période raisonnable de temps.

Strarted in 2001, this marvellous project still await for a publisher. The illustrations showed have been created traditionnaly. Today, with the use of digital technology, the creation of the complex images that I had imagined for the story become feasable in a reasonable length of time.





Le conteur (extrait)
© 2005 Annouchka Gravel Galouchko

Uma vivait dans un village accroché aux flancs d’une immense montagne. Porté par ses ailes d’azur imaginaires, le petit garçon planait autour d’elle. Ses grands bras ailés l’entouraient amoureusement, les chants de la montagne lui remplissaient le cœur, les clochettes des chèvres, le clapotis des sources vives, la voix lointaine de son père, toutes ces musiques lui racontaient une histoire. Ce matin-là, Uma virevolta et se blottit tendrement contre la poitrine de son père : « Papa, je t’aime! » Son père l’embrassa sur le front et poursuivit son récit. La tête collée contre son cœur, l’enfant se laissa emporter dans l’histoire, enveloppé par les vibrations profondes de la voix de son père. Une foule les entourait. Le papa de Uma était un merveilleux conteur. Il voulait qu’un jour son fils lui succède.

La mère de Uma les avait quittés alors que celui-ci n’avait que six ans. Le conteur avait dit à son fils qu’elle était partie rejoindre l’esprit de la montagne et qu’elle veillait sur eux. Depuis ce temps, Uma confiait ses joies et ses peines à la montagne. Lorsque son absence prenait trop de place dans son petit cœur, l’enfant demandait à sa mère montagne de lui envoyer un signe. Quelque chose d’inhabituel finissait toujours par surgir, un oiseau venait se percher sur sa tête, un papillon lui frôlait la joue ou encore, un lièvre bondissait devant lui. Uma soulagé, retrouvait l’harmonie.

Vers l’âge de sept ans, Uma révéla à son père qu’il passait ses journées à parler avec la montagne.

« Mon petit Uma, lui dit son père, c’est merveilleux, tu es mon digne fils! Depuis des générations et des générations, les conteurs de notre famille parlent avec la montagne et reçoivent d’elle ses enseignements. La montagne, comme tu le pressens maintenant, c’est aussi tous les êtres qui la peuplent, du plus petit au plus grand. C’est également par eux qu’elle peut te transmettre sa sagesse. Ses enseignements peuvent parfois sembler bien cruels. Mais ce qui ravage le cœur devient ce qui un jour le sauve, si l’on prend le temps de s’arrêter pour comprendre ces leçons... Parce qu’elle est notre mère à tous, elle se sert de nous, les conteurs, pour parler aux hommes. Alors maintenant que tu es grand, il te faudra m’écouter lorsque je conte. J’ai un immense trésor à te donner. »

Tous les matins, le père emmenait son fils sur les sommets et lui confiait une nouvelle histoire. Jamais il ne la répétait. Uma se demandait en redescendant s’il allait se souvenir de tous ces récits. Il tentait de se rassurer en se disant que son père pourrait toujours les lui rappeler. Alors qu’il gardait ses bêtes, l’enfant essayait de leur raconter la légende apprise ce jour là. Son esprit inquiet cherchait les mots perdus, les images s’envolaient de sa mémoire. Malheureux, il n’osait pas en parler à son père. Mais le conteur, qui savait par quoi passait son fils, souriait doucement dans sa barbe.





The Storyteller (excerpt)
A story written by Annouchka Gravel Galouchko ©2005

Uma was a little boy who lived in a village nestled on the side of a mountain. He liked to pretend he was a bird. With his imaginary wings, he glided over the mountain's icy peaks. From high up in the sky, he listened to the mountain's songs: the jingle of the little bells the goats wore around their necks, the gurgle of the springs and the far-off sound of his father's voice as he told a story. Uma was in seventh heaven as he twirled and then tenderly surrounded his beloved mountain with his blue wings.

That morning, the mountain embraced him and continued its tale. His head nestled on his father's chest, Uma awoke from his daydream and listened to the story. A crowd surrounded them. Uma's father was a brilliant storyteller. He hoped that, one day, his son would take his place.

Uma had lost his mother when he was very young. To console Uma, his father told him that she had gone to live with the spirit of the mountain, and that she was watching over him. Ever since then, Uma confided his sorrows and his joys to the mountain.

When he was about seven years old, Uma told his father that he spent his days talking to the mountain.

"My son," his father answered, "that is fine. But now that you are big, you must listen to me when I tell stories, for I have a wonderful treasure to give you."

Every morning, Uma's father took him to the top of the mountain and told him a story. He never told the same story twice. Sometimes, on his way down the mountain, Uma wondered if he would ever remember them all. "Poppa will always be able to remind me of them," he told himself.

The years passed. Intent on his apprenticeship, Uma forgot his childhood games and the mountain's songs.

mardi 14 octobre 2008

L'Art comme une prière / Art as a prayer



Tout comme Jean-Sébastien Bach et un nombre incalculable d'artistes à travers l'histoire humaine, l'Art prend sens à mes yeux lorsqu'il est une prière à la divine gloire de la Vie. L'Art est le témoin sensible de l'expérience humaine partagé avec la communauté des hommes à travers le temps et l'espace. Il prend source dans l'Être et s'adresse à Lui en chacun de nous, quelque soit le Nom qu'on lui donne.

As Johann Sebastian Bach and a countless number of artists throughout human history, Art acquire his signinication for me when it is a prayer to the divine glory of Life. Art is the sensitive testimony of our human experience share with Humanity without limits of time or space. Art take source in the Essence of Being and speak to this Essence in all of us, whatever the Name we give to It.

The Primitive Arts Influence



Primitive Arts, whatever their origin, are expressing the same deep feeling of participation in the Intelligence of the World, the same intimate conviction to be part of coherent and unified reality. Blooming in an all powerful Nature, the primitive man had taken his place whitout distinguishing himself from the whole of the Manifestation. In his eye, his ancestors and the Myth who have given birth to their society justify his existence. His entire life is devoted to secure the permanence of his identity group. The primitive man was bedazzled and enthralled by Nature. He was an observer and was taking note of the lessons given by Nature to adapted himself to his environment.

It is in his awe in front of Nature, in front of is Beauty and is Intelligence, that I identify myself spiritually to the primitive man. My Art share the same spiritual path, and sometime similar forms to express this bold feeling of reverence.

Equaly, the deep and surrational feeling of being a dynamic participant in the perpetual recreation of the World by Life's Intelligence fertilize my creativity. Man, who's complexity of brains gives a distanciate conceptual vision, his an other Nature's creation interrelate profoundly with all its manifestations.

My Art is a marvelled account of my surrational dialog with Life's Intelligence and the expression of my bewilderment when confronting it's magnificent Beauty.

De l'influence des Arts Premiers



En 1983, quelques jours avant Noël, j’ai vécu ce que j’appelle une Pentecôte artistique. J’ai réalisé, à travers l’exécution d’une série de dessins aux pigments métallisés sur papier noir, dans une espèce d’état second de conscience, que ma pensée créatrice fonctionnait sur le même mode que celle des peuples « primitifs » dans leurs expressions plastiques. C'est-à-dire que, comme dans un rêve, ma pensée onirique assemblait des figures symboliques dans des compositions allégoriques. Les tableaux qui découlaient de cette démarche jetaient un éclairage puissant sur ma vie psychique qui elle-même commandait ma relation au Monde.

« Connais-toi toi-même!» disait Socrate. Tout comme le philosophe, l’artiste, à travers la pratique de son art, poursuit cette quête de l’Indentité. Il ne cherche pas spécifiquement la sienne propre, mais plutôt celle qui fait l’Homme, ou ce qu’il identifie comme tel. C’est, je crois, ce qui donne la dimension « sacrée» de l’objet d’Art; en ce qu’il est le témoignage de cette démarche essentielle à la reconnaissance de notre humanité. La démarche de l’artiste est religieuse parce qu’elle nous relie à l’essence de ce que nous sommes et nous permet de nous RE-CON-NAÎTRE, de renaître à nous-mêmes dans la contemplation de l’objet témoin de cette démarche.

Ce qu'exprime les Arts Premiers, à mon avis, quel que soit leurs provenances, c'est le sentiment profond de participer à l'Intelligence du Monde, c’est d'être partie prenante d'un tout cohérent et unifié dans le temps et dans l'espace. S'épanouissant au milieu d'une Nature toute-puissante, l'homme primitif prend sa place, ne se distinguant pas essentiellement de la Vie manifestée. À ses yeux, cette place s'autojustifie par sa pérennité : ses ancêtres en faisant foi. Son entière existence est consacrée à sécuriser la permanence de son groupe identitaire matériellement et spirituellement. L'homme primitif est ébloui et subjugué par la Nature. Il l'observe et en tire des leçons d'adaptation à son environnement.
C'est d'abord l'éblouissement devant la Nature, devant sa Beauté et l'Intelligence qui y règne que je partage avec l'homme primitif et qui s'exprime d'une façon semblable dans mon art. S'y exprime aussi, pareillement, le sentiment intime et surrationnel de participer dynamiquement à la recréation perpétuelle du Monde dans l'Intelligence de la Vie. L'Homme, dont la complexité cérébrale permet la distanciation d'un regard conceptualisé, est une autre aventure de la Nature intelligente de la Vie.

Mes oeuvres se veulent le témoignage de mon dialogue surrationnel avec l'Intelligence qui anime le vivant et l'expression de mon émerveillement devant sa Beauté.

vendredi 10 octobre 2008

DIABLES!



J’ai fait un drôle de rêve.
C’est la nuit et je suis assise au milieu d’un immense escalier de marbre blanc qui n’en finit plus. Il n’y a pas un chat et il fait noir comme chez le diable. Soudain je me rends compte que, tout en bas dans les tréfonds, se trouve l’enfer.
La peur m’envahit mais se transforme bientôt en une féroce envie d’affronter les diables, ceux de mon enfance qui venaient dans ma chambre la nuit me tirer les orteils.
Je n’ai rien pour éclairer mon chemin; je n’ai plus le choix que de devenir ma propre lumière et descendre en toute conscience dans les peurs ancestrales.
Je m’enfonce irrémédiablement sous terre. Aussitôt, je suis attaquée de toutes parts par une cohorte de diables qui cherchent à faire naître en moi le chaos...
(Extrait)

DIABLES! est un conte philosophique qui a quelque chose de Zen. Il a été écrit par Annouchka Gravel Galouchko, illustré par Stéphan Daigle et publié chez Mémoire d'encrier à Montréal en septembre 2006.
Quoique la forme du livre l’apparente à un album jeunesse: on aurait tort de ne le considérer que sous cet angle.
La chanson folklorique “Le diable est sorti de l’enfer”, qui donne l'inspiration au conte, vient tout droit de notre passé catholique, ludique et bon enfant. Nous comprendrons au cours du récit que nous n’en sommes pas très éloignés.
Annouchka Gravel Galouchko, dès les première lignes, annonce son refus d’une vision du monde régie par la peur et le jugement. D'entrée de jeu, nous descendons en enfer, afin d’en comprendre les mécanismes.
Par de savoureux jeux de mots, une langue haute en couleurs et une imagination débordante, Annouchka Gravel Galouchko nous fait subtilement prendre conscience que l’enfer naît entre nos deux oreilles.
On comprendra que nos attitudes et nos jugements construisent les prisons dans lesquelles nous enfermons notre joyeuse liberté. La saine acceptation de la "brûlure" comme un enseignement de la Vie transformera à jamais l’enfer des quatres héros de l’histoire.
Annouchka Gravel Galouchko a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux soulignant la qualité de son oeuvre.
Stéphan Daigle, quant à lui, élabore un univers symbolique dans lequel se marient l’esprit des cultures premières avec une vision radicalement contemporaine. Dans des tableaux réalisés aux pinceaux, mais dont la maîtrise laisserait à penser qu’ils résultent de l’informatique, l’artiste développe des allégories détaillées aux couleurs raffinées. D’une graphie très affirmée, les images frappent profondément l’imagination. Avec un vocabulaire de lignes, de motifs et de textures colorés, Stéphan Daigle fait passer le royaume des morts dans celui des vivants.
Pour en voir plus: www.stephandaigle.com & www.illustrationquebec.com/stephandaigle
Ces deux artistes aux carrières internationales, partagent une vision commune qu’ils développent avec un art consommé. Chacun, à sa manière unique, nous offre le fruit d’une longue maturation. Un grand cru!
Vous pouvez trouver ou commander DIABLES! chez votre libraire ou encore sur www.rezolibre.com.


"Diables!"
Une histoire d'Annouchka Gravel Galouchko
accompagnée des illustrations de Stéphan Daigle
publiée chez Mémoire d'encrier en septembre 2006
dans la collection Contes et légendes (no.4)
À partirde 9 ans $15
ISBN 2-923153-55-3
www.memoiredencrier.com


LA PRESSE MONTRÉAL, DIMANCHE 3 DÉCEMBRE 2008

Littérature jeunesse
Esprit, es-tu là?

Diables!
Texte d'Annouchka Gravel Galouchko, illustré par Stéphan Daigle.
(Mémoire d'encrier, dès 8 ans)

Distiller un message altruiste tout en jouant de l'humour, raconter l'amour du prochain sans être gnangnan : voici un livre magnifique en fond comme en forme, qui ne parle pas de Noël mais en "convoque" l'esprit.
À l'origine de Diables! une chanson du répertoire traditionnel québécois où le diable sort de l'enfer et, avant d'y retourner, embarque quelques insatisfaits afin de les présenter (!) à Lucifer. Point final. Annouchka Gravel Galouchko s'est amusée, avec humour et (im) pertinence, à imaginer ce qu'il leur arrivait après. Stéphan Daigle a mis le tout en images, avec cette manière unique qui est la sienne - puissance et simplicité de la ligne, combinaison du moderne et du primitif. Le résultat est aussi beau qu'amusant. Et aussi entraînant qu'une chanson.

Sonia Sarfati

Tableaux / Paintings

Voici une série de tableaux dont la thématique principale est l'Oiseau. L'Oiseau, dans ceux-ci, devient Esprit planant au-dessus du monde tout en l'observant. Porteur du Verbe (qui est la parole créatrice), il féconde la Pensée qui donne forme à la Manifestation. L'Oiseau nous parle de la Beauté qui est l'expression de l'Intelligence irrationnelle du vivant.

Here is a serie of paintings inspired by the bird's symbolic. The Bird fly over the world, observing. Bearer of the Word, he fecund Thought who give birth to the Manifestation. The Bird express the Beauty of Life's wordless Intelligence.




Icare / Icarus
91,5 cm x 71 cm (2006)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




L'Émerveillé / The Wonderer
91,5 cm x 71 cm (2006)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




L'Oubli / Oblivion
91,5 cm x 71 cm (2008)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




La Blessure / The Wound
71 cm x 91,5 cm (2007)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




La Colère / Anger
91,5 cm x 71 cm (2007)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




La Conscience / Awareness
91,5 cm x 71 cm (2006)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




La Guerre / War
71 cm x 91,5 cm (2007)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




La Pensée / Thought
91,5 cm x 71 cm (2007)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




Le Sylvain / Silvine
71 cm x 91,5 cm (2007)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




Le Verbe / The Word
91,5 cm x 71 cm (2007)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




Profondeur / The Deep
71 cm x 91,5 cm (2007)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas




Polysémie / Polysemy
110 cm x 127 cm (2008)
Acrylique sur toile / Acrylics on canvas

jeudi 9 octobre 2008

The Birdman



Written by Veronika Martenova Charles
Illustrated by Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle

Noor Nobi is a broken man, wandering the streets of Calcutta with no reason to live. His three children, snatched from him in a cruel accident, were everything he worked for and loved. But one day, he enters a crowded market and sees a bird, caged and frightened and sick. With very little money in his pocket, he waits until the vendor is closing up.

Quickly, Noor Nobi bargains and, happy to get anything for the sickly thing, the vendor accepts his offer. For some reason Noor Nobi cannot explain, it is important for him to nurse the bird back to health. When it is finally able to fly, Noor Nobi takes his bird to a big Banyan tree and releases it. Only then is he able to weep and fully grieve for his children.

Before Noor Nobi knows it, he is back at work and taking his weekly earnings to the market where he continues to buy, heal, and free as many birds as he can. Crowds gather; some laugh and say he is crazy, some stand reverently, some don’t know what to think. But Noor Nobi’s kindness saves a growing number of birds, and the birds, in turn, give him new purpose.

Author Veronika Martenova Charles read a short newspaper article about the “Birdman” of Calcutta and her imagination took flight. She traveled to India, found Noor Nobi, and witnessed the freeing of the birds for herself.

The Birdman is a touching, true story, tenderly illustrated by Annouchka Gravel Galouchko and Stéphan Daigle. It is accompanied by an afterword, diary entries, and photographs of the author’s experience.

www.tundrabooks.com

The Art of Stéphan Daigle




Born in Montreal, Canada in 1951, Stéphan Daigle has built since the eighties an international reputation as a painter and illustrator. His works has been exhibited in Tokyo, Paris, London, New York, Toronto and Montreal.

His richly detailed allegorical works are made of interrelated symbols and figures. These elements, which he often repeats to create dramatic backgrounds and textures, imbue each of his images with a deep feeling of reverence for Life.

Stéphan Daigle has found his roots in the very same breeding ground as the so-called Primitive Art. He consider the practice of art as a religious one in his essence. He claimed the influences of modern masters such as Kandinsky, Klee, Ernst, Dubuffet, Escher, Matisse and Hunterwasser.

His illustrations and paintings have been knowned to be published in Japan, Korea, France, Spain, Italy,Germany, Sweden, England, Brazil, Argentina, Chilli, Australia, United States and Canada.

The most important of the virtual image collections on the web are showing some of his creations.

His works are part of national, corporate of private collections.

Petite biographie de l'artiste




Né à Montréal en 1951, Stéphan Daigle jouit depuis les années 80 d'une réputation internationale à titre de peintre et d'illustrateur. Son travail a été présenté à Tokyo, Paris, Londres, New York, Toronto et Montréal.

Ses allégories finement détaillées tissent un réseau d'interrelations dans un alphabet de représentations symboliques. Tous ces symboles souvent répétés en toile de fond d'une vision holistique et intuitive distillent dans chaque image un profond sentiment de respect pour la vie dans ses multiples manifestations.

Les créations de Stéphan Daigle ont planté leurs racines dans le terreau de ce que l'on appelle généralement les « cultures primitives ». Son art, teinté d’orientalisme, se réclament d'une filiation avec des maîtres occidentaux, tels Kandinsky, Klee, Ernst et Dubuffet.

Les œuvres de l'artiste ont été diffusées au Japon, en Corée, en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Suède, en Angleterre, au Brésil, au Chili, en Argentine, en Australie, aux États-Unis et au Canada. Certaines de ses œuvres font partie de collections publiques et corporatives.

Il a présidé le Conseil culturel de Vaudreuil-Soulanges en 2007-2008. Il a été l'initiateur, un membre fondateur et par deux fois président de l'Association des illustrateurs et illustratrices du Québec (AIIQ) dans les années quatre-vingt. Il a été membre et vice-président de Communication-Jeunesse dans les années soixante-dix.

Vous pouvez découvrir une partie du travail pictural de l'artiste sur les sites www.stephandaigle.com & www.illustrationquebec.com/stephandaigle