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PRÉAMBULE

Comme nombre d'artistes, au fil des années, ma pratique artistique a emprunté différents sentiers qui se sont enrichis mutuellement. Ce blogue me permet de présenter au public mes différentes recherches tout en m'offrant la possibilité d'un regard critique sur mon cheminement.


Je vous invite à me faire part de vos commentaires par courriel à daiglestephan@gmail.com

si l'envie vous en prend. Je serai heureux d'y répondre si vous m'y invitez.


Je vous invite aussi à venir voir mon tout nouveau site Internet au

www.art-stephan-daigle.com


Stéphan Daigle

jeudi 28 avril 2011

LA DÉMARCHE ET LE PROCESSUS DE CRÉATION DES TAPIS-JARDINS


Stéphan Daigle©2011

L’inspiration du tapis d’Orient est venue hanter régulièrement
ma production artistique au cours des 30 dernières années :
comme certaines oeuvres de cette exposition en témoignent.
Je les y ai mises, pour vous permettre de mieux comprendre le
cheminement que j’ai suivi : parfois bien inconsciemment,
dans cette quête de beautés. Chacune des œuvres exposées
parle de notre rapport à la Vie, à l’Humanité et à la Nature.
Elles parlent toutes de notre profonde interdépendance avec
l’ensemble des humains habitants cette Terre qui est notre
mère nourricière et notre jardin de beautés. L’Humanité et la
Terre qui nous porte en son sein de sont qu’UNE.

Ce n’est que depuis que je me suis familiarisé avec certains
logiciels de traitement d’image et que, par la suite, l’artiste
montréalais Richard Daniel m’ait initié à la création de
mandalas à l’aide de Photoshop que cette thématique s’est à
nouveau imposée à moi. Elle m’a entraîné dans la création de
cette série d’oeuvres.


Stéphan Daigle©2011 / Une version différente de cette oeuvre fait partie de l'exposition

J’ai d’abord créé des mandalas à partir des mes photographies
prises lors de promenades dans la nature. Rapidement, j’y ai
vu des développements semblables à ceux des tapis d’Orient.
J’en suis donc venu à recréer les structures des tapis à l’aide
d’éléments photographiques et de textures que j’avais créées au
pinceau, numérisées et conservées. Mes dessins animaliers à la
croisée des arts celtes et amérindiens se sont imposés comme
éléments essentiels du jardin d’Éden. Je les ai d'abord dessinés
et patiemment peints en m’inspirant de traditions qui sont à la
racine de ma culture. Ensuite, je les ai numérisés et intégrés
aux jardins en construction sur mon écran d’ordinateur.
De longs travaux de mariage s’en sont suivis qui ont appelé des
adaptations de part et d’autre pour aboutir à ces visions qui
m’apparaissent idylliques.

Ces assemblages m’ont ouvert un vaste champ d’exploration
dont je n’ai qu’effleuré la surface. Malgré cela, un incroyable
foisonnement de beautés s’est manifesté à chaque fois que j’ai
plongé dans cet univers chatoyant.


Stéphan Daigle©2011


Cette démarche exploratoire étant tributaire en grande partie
des nouvelles technologies : les oeuvres originales en découlant
n’existent que sous forme numérique. Je vous invite à voyager
avec moi au paradis. Chaque image créée a été l’occasion d’une
révélation dans la joie de la découverte. J’espère que vous
partagerez avec moi cet heureux périple de l’esprit et du coeur
au jardin d’Éden.

Si, par un heureux effet de rétroaction, ces oeuvres pouvaient
éveiller chez quelques-uns un sentiment de gratitude envers la
Vie et, peut-être, la compréhension de notre intime
interdépendance avec notre planète. Si certains pouvaient
saisir, tout à coup, l’intelligence manifestée dans la nature.
Si le souvenir de la paix profonde générée par la fréquentation
de la nature sauvage pouvait refaire surface à la conscience de
ceux qui viendront voir ces oeuvres. Je crois bien que mes plus
grandes espérances, quant à la raison d’être de cette
exposition, seraient comblées.

Stéphan Daigle
9 mars 2011, Vaudreuil-Dorion


Stéphan Daigle©2010 / Une version différente de cette oeuvre fait partie de l'exposition